LA BRABANÇONNE
                
                        Je me souviens quand j'étais petite fille
                        D'un beau garçon rencontré par hasard
                        Oui par hasard.
                        Il me trouva si mignonne et si gentille
                        Qu'il me fit voir sa grosse pine en chaleur
                        Et tout à coup sous mon jupon s'élance
                        L'énorme queue qu'il tenait dans sa main
                        Elle déchira mon voile d'innocence
                        Voilà pourquoi je me suis fait putain
                        Voilà pourquoi je me suis fait putain
                        
                        Je me souviens quand j'étais toute gamine
                        J'aimais déjà qu'on me chatouillât le bouton
                        Oui le bouton
                        J'avais sucé un grand nombre de pines
                        J'avais reçu du foutre plein le con
                        J'avais baisé je n'étais plus pucelle
                        Baisant le soir et baisant le matin
                        Plus je baisais plus je devenais belle
                        Voilà pourquoi je me suis fait putain
                        Voilà pourquoi je me suis fait putain
                        
                        Bien que je sois une fille publique
                        J'ai de 1'amour et de l'humanité
                        Humanité
                        Tout citoyen de la noble Belgique
                        Doit bien jouir, baiser en liberté
                        Pour de l'argent le riche aura ma fente
                        Le pauvre lui me baisera pour rien
                        Pour soulager l'humanité souffrante
                        Voilà pourquoi je me suis fait putain
                        Voilà pourquoi je me suis fait putain.